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MA MAISON DE CAMPAGNE
Elle est bien belle ma maison, Le mas trapus et son mûrier, Sous son ombrage, il fait si bon Se prélasser et sommeiller.
Je suis heureux, j'ai tant d'amis, Chaleureux, gourmands et joyeux. D'être fidèles, ils ont promis Parmi les rires facétieux.
A l'automne enfin, je reviens, Sur le seuil, pétrifié je vois Ma maison vidée de ses biens, Lieu désert, sans âme. Pourquoi ?
Seul, là, cet objet oublié, C'est lui ! Mon esprit éperdu Est ébloui par la clarté. Je pleure l'amitié perdue.
Renée Perriolat - Mai 2004
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