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CANICULE
Pour fuir la canicule,
Un promeneur s'accule,
Parade minuscule,
Au mur d'un édicule.
Torride, l'été bouscule.
Sous l'astre tentacule,
Règne la canicule.
L'ozone en pellicule,
S'amoncelle et circule
Comme âpre particule.
Rétif au crépuscule,
Un frisson d'air recule.
L'atroce canicule
Sécrète et véhicule
La moiteur qui macule.
Sous un brasier d'Hercule,
La moindre renoncule
S'étiole à la facule
Ivre de canicule,
Et se désarticule,
Un vieil homme gesticule,
Se rompt la clavicule.
C'est la vie qui bascule.
Tragique et ridicule,
Quand tue la canicule !
André Michel Benalal - 30.09.2003
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